« 6% des événements font l’objet d’une mesure d’impact »
Par Ideactif, le 25/05/2018« 6% des événements font l’objet d’une mesure d’impact »
C’est ce que déclare les membres de LEVENEMENT. L’idée n’est pas de s’en offusquer, c’est de comprendre pourquoi.
D’un autre côté, quand on conçoit un événement, le plus souvent on sait instantanément si ça s’est bien passé, les gens sont heureux, surexcités, enthousiastes et, puis très rarement, même dans les meilleures agences, au hasard, double 2, ça doit vous arriver… quand ça coince et que le public « s’emmerde » ou n’est pas là …. On est rarement tenté de mesurer l’échec et de s’attarder.
Voilà à quoi se résume la vie simple de créateurs d’événements. On conçoit, on produit, on vit et on Débrief entre gens qui ont vécu l’événement. C’est fait, tout le monde est content, le président a apprécié, les gens étaient ravis, il parait qu’on est passé au 20 heures… bref, c’est fini nous on est soulagé, rendez-vous au Débrief où l’on parlera du petit retard du traiteur, d’un véhicule en panne, ou d’une animation qui n’a pas marché, à part ça tout était très bien même mais ça reste cher. On aura pas le même budget l’an prochain. En fait, tant qu’on vit les événements ensemble et qu’on a le temps d’en parler, ça reste possible.
Mais qu’en est-il d’une décision de poursuivre ou d’investir ou non dans une stratégie événementielle quand on a pas vécu l’événement ? Qu’on ne le connaît pas ? Des chiffres on en a toujours dans une entreprise sur les événements. Et ce sont toujours les mêmes : ça a coûté combien ? Et quand on a pas vécu l’événement, c’est toujours trop cher ! Et les dirigeants qui décident d’investir ou non sur un événement, non seulement ne les vivent pas mais n’ont aucune indication systématique, fiable pérenne de mesurer la valeur qui explique l’effort financier qu’il a fallu fournir. Et là …. Et bien invariablement, la cause produit le même effet. Dans le doute, on peut continuer… mais moins cher l’année prochaine s’il vous plaît !!
On reste dans un monde du j’aime / j’aime pas, du feeling et du système D. Il est vraisemblable qu’on atteint la limite du système : A force de ne mesurer que des coûts sans mesurer la création de valeur, de ne pouvoir en parler qu’entre gens qui vivent ou ont vécu l’événement, on marginalise un outil qui, bien mesuré et bien évalué, pourrait jouer un rôle bien plus grand dans la stratégie des marques. Ce qui est systématique ? La maîtrise et le contrôle des coûts, ce qui doit le devenir ? La mesure de la valeur créée !
Le défi est grand et l’ambition aussi. Et c’est pour vous proposer de travailler ensemble à la création d’un outil universel et partagé par tous qui permettent à tous ceux qui décident de choisir l’événement comme réponse forte à leurs enjeux stratégiques que nous vous avons réunis ce matin. Pour vous présenter « L’event impact score ! »
Arnaud Peyroles, à la conférence-débat « L’événement crée de la valeur, comment la mesurer ? » par LEVENEMENT et NIELSEN
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